La peur d’avoir peur

Angoisse, anxiété, peur… Ce sont des émotions, des sentiments qui font parfois parti de notre quotidien. Aujourd’hui j’ai décidé de vous partager ma réflexion vis à vis de ces émotions. Mais pas seulement en fait. Ce que je vais vous partager concerne toutes les émotions que l’on vit. Et si finalement notre vraie peur ne se situait pas à l’endroit que nous pensions ?

Je vous en parle parfois dans mes vidéos ou mes articles, il m’est arrivé d’avoir de fortes angoisses dans différents domaines de ma vie. Pour être totalement transparente avec vous, il s’agit plutôt du domaine affectif, des relations.
Pour le reste, j’arrive totalement à gérer les choses. A chacun sa bataille comme on dit. Nous ne sommes pas du tout égaux sur notre travail personnel ☺️

→ Les angoisses, les peurs proviennent généralement de nos blessures, de notre passé, de ce que le cerveau a enregistré comme « douloureux ».

Elles peuvent également concernés l’inconnu. On connait tous cette peur de ne pas savoir comment faire face à ce que l’on ne connait pas.

Vous voyez pourtant, des évènements douloureux, j’en ai connu dans ma vie.
Des choses très dures auxquelles j’ai dû faire face.
Et vous savez quoi ? Je m’en suis relevée. Toujours.
Au moment où ça vous tombe dessus, vous n’avez pas vraiment le choix en fait. Une force immense nait en vous et vous transforme en guerrière prête à tout affronter.

Alors pourquoi autant de peur ? Pourquoi autant d’angoisse ? Alors que l’on sait pertinemment qu’on s’en sortira ? Qu’on se relèvera ? Que le temps aidera à panser les plaies et que nous seront de nouveau heureux.
En y réfléchissant de plus près, je me suis rendue compte que nous n’avons pas réellement peur des évènements.

→ Nous avons peur de nos émotions, de nos sentiments.

En développement personnel, on dit que les évènements sont neutres. Ils ne sont ni négatifs ni positifs. Leur tonalité est donnée par les pensées que nous projetons sur cet évènement.

Ex : un licenciement.
Le fait est que je me fasse licenciée de ma boite.
Ca c’est l’évènement, le fait objectif.

→ La pensée « négative » :
« je me suis faite licenciée comme une merde. Je me sens nulle. Je ne vais jamais retrouvée de travail, comment vais-je faire financièrement ? »etc etc

→ La pensée « positive »:
« Finalement c’est pas plus mal. Depuis le temps que je n’étais plus heureuse dans cette entreprise. Cette période va me permettre de me poser des questions sur moi, sur mes futures envies. Peut-être l’occasion de me former à quelque chose qui me correspond plus ».

L’évènement est le même, et pourtant ce que l’on en pense peut radicalement changer. Aucune des deux pensées est vraie ou fausse. Aucune des deux est bien ou mal.  A nous de choisir la pensée qui nous aide le plus. Celle qui nous permet de ressentir notre pleine puissance.

Attention je ne dis pas que c’est toujours facile et évident. Et bien sur que la mort d’un de nos proches est difficilement classable dans la catégorie « neutre » ou « positive ». Je parle ici de la majorité des cas, la majorité de nos petites épreuves quotidiennes.

Maintenant, revenons au sujet principal de cet article.

La tristesse, la colère, la haine, la douleur sont des émotions qui ne absolument pas agréables à ressentir. Nous sommes bien d’accord. Et c’est généralement pour cela que nous redoutons un évènement. Parce que nous avons peur de ressentir ces émotions.

C’est tout simple, et ça parait évident dis comme ça, mais jusqu’à maintenant j’étais persuadée d’avoir peur de l’événement en lui même.
La bonne nouvelle dans l’histoire, c’est que nous avons un impact sur nos émotions.
⇢ Elles découlent de nos pensées.

Pour revenir à mon exemple de licenciement, la personne qui aura la pensée « négative » va ressentir de la tristesse, de la colère, du désespoir. Alors que la personne qui aura le deuxième schéma de pensée ressentira plutôt de la joie, du calme, de la sérénité et peut être même de l’espoir.
Et pourtant cet évènement est le même.

Et là c’est la libération ! Parce que nous nous rendons compte que nous ne sommes plus esclaves de nos émotions, de ce que l’on ressent. Nous avons le pouvoir de les changer.

→ L’erreur à ne pas commettre

❌ Alors attention à ne pas tomber dans le piège de la non acceptation de ses émotions. C’est d’abord primordial. C’est même essentiel. C’est quand vous aurez accepté votre émotion, même si elle fait mal, que vous pourrez ensuite changer votre système de pensées, pour la transformer.
Je vous parlais de cette thématique ici, dans cette vidéo.

Il est primordial de différencier la douleur et la souffrance.
La douleur est normale, nécessaire et instinctive. Naturelle.
En revanche, la souffrance pointe le bout de son nez quand le mental en remet une couche et fait durer la douleur pendant des heures, des jours, voir des années. C’est de ça dont je vous parle quand je vous dis que l’on peut changer son discours interne.
Que l’on peut changer ses pensées, et donc ses émotions.

Je tiens vraiment à faire la différence entre douleur et souffrance justement pour ne pas tomber dans ce piège « new age » du « il faut penser positif », « il ne faut pas avoir de pensées négatives » etc etc.
L’émotion de base, la première, l’instinctive est à ressentir. A accepter. 
Je pense que c’est une grave erreur d’essayer de la contourner, de vouloir l’anéantir. Parce qu’elle reviendra tôt au tard en boomerang et en plus forte.
Lorsque  je parle ici du système de pensées et de l’intérêt de le transformer , c’est principalement dans les cas de souffrances. Quand les pensées tournent en boucle à ne plus en finir.

Et comme je vous le disais plus haut, cela ne s’applique pas partout. Je reçois parfois des mails de personnes qui vivent des choses extrêmement dures comme des pertes, de graves maladies, des décès et qui me demandent comment réussir à transformer en positif. Comment arriver à ressentir de la gratitude pour cela.
Je pense que c’est une erreur et surtout un malentendu …
On ne peut pas tout transformer. Surtout dans ce genre de cas. Certains évènements feront toujours mal et c’est comme ça… ça fait parti de la vie. Cela fait ce que nous sommes. Nos failles, nos blessures font de nous des personnes uniques. 
C’est difficile à accepter, j’en suis bien consciente, surtout dans cette période ou l’on fait passer la spiritualité et le développement personnel comme LA SOLUTION pour ne plus souffrir et être heureux H24, mais il y a des choses à accepter et donc qu’on ne doit pas chercher à transformer.

Parenthèse fermée.

→ Nous sommes bien plus forts que nous le pensons

Tout ça pour vous dire qu’en fait nous avons peur d’avoir peur. Peur d’avoir mal. Peur de souffrir.
Nous n’avons pas peur de perdre la personne. Pas peur qu’elle nous quitte. Pas peur qu’elle rencontre quelqu’un d’autre. Pas peur de nous faire licencier. Pas peur de voyager. Pas peur de parler en public. Nous avons peur des émotions que nous ressentirons au moment où cela arriva.
Et vous savez quoi ? Personne n’est mort d’avoir ressenti quelque chose.

Pour moi, cette idée a été libératrice. C’est pour cette raison que j’ai voulu en faire un article.
J’espère qu’elle le sera pour vous aussi.

Et finalement, c’est la même chose pour les évènements « joyeux ».
Lorsqu’on a on hâte, qu’on veut absolument vivre quelque chose, c’est l’émotion qui va avec que l’on a hâte de ressentir. On a hâte de ressentir cette sérénité, cette joie, cet amour, cette fierté… L’évènement en soi n’est finalement pas l’essentiel.

J’en profite d’ailleurs pour vous dire que c’est une des clés de la loi d’attraction. Etre capable de ressentir le sentiment, l’émotion de l’évènement que l’on veut attirer avant qu’il arrive dans notre vie.
Parce que nous avons déjà toutes cette palette d’émotions en nous. Nous sommes capables de les ressentir en un claquement de doigts.
Mais ça, je vous en reparlerai plus tard. : sans aucun doute dans le programme en ligne que je suis en train de préparer au sujet de l’intention et la loi d’attraction.

Pour creuser le sujet, je vous conseille d’écouter les Podcasts « Change ma vie » dans lesquels Clotilde parle extrêmement bien de ces mécanismes de pensées / émotions
Pour lire ou relire mon article sur les podcasts les plus inspirants, c’est ici.

Pour tout ce qui est « acceptation » de nos émotions, de notre condition d’être humain, je ne peux que vous conseiller de lire le livre de Franck Lopvet, un homme debout, et de regarder ses vidéos et conférences sur Youtube.

N’hésitez pas à me partager votre ressenti face à cet article.

Plein de baisers,

Héloïse 🌷


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Cet article a 27 commentaires

  1. Marie charlotte

    Tres bel article qui laisse a reflechir…merci pour ce que tu fais et apporte. De gros bisous

    1. Héloïse

      Merci à toi 🙂

  2. Adeline

    C’est vrai que l’on vit dans un monde à 100 à l’heure ou le stress est permanent et vive les angoisses ectt. J’ai connu un licenciement collectif quand j’était plus jeune ,je travaillais dans la vente pour une grande anceine connue de 2 petites lettres c&a .ils ns avaient laisser faire notre journee puis un jour au soir on ns avaient rappeler les c4 étaient prêt sur la table : motif »restructuration ».on l’avait très mal pris à l’époque tu viens travailler tt puis un jour tu dois vider ton casier ,rentre les clés. On c’était battu avec plusieurs collègues mais envin .pour ma part j’en ai fait une grosse dépression et ennuis santé c’était accumulé. Puis mnt je leur dit merci lol.Avec le recul c’est que ca devait être ainsi. Je n’aurais jamais penser à me retourner vers le médical puis mnt les pompes funèbres. Donc dans le malheur il faut en ressortir le possitif.mais je t’en avait fait des migraines,crises d’angoisses de cette période la et le caractère se forge aussi qd tu vis des situations ainsi tu dis si cest pas ici sa sera ailleur.qd tu vois le contexte actuelle.gros bisous .

    1. Héloïse

      Totalement. Cela permet de travailler sur soi

      1. Adeline

        Et ironie du sort en allant dire bjr à mes anciennes collègues ,j’ai appris que le boss qui nous avait licencier à été licencier à sont tour ya quelques mois d’içi .Je ne te raconte pas ma joie quand j’ai appris la nouvelle .Il ne faut même plus prononcer sont nom dans l’entreprise. Comme quoi la roue tourne toujours même pour les patrons .Mais tu sais les angoises ,peur peuvent même conduire à de grosse dépressions,divorces pu sucides chez certaines personnes plus fragiles.tu vois sa au journal puis quand sa t’arrive.j’avais très mal pris à l’époque .mnt mon dieu je leur dit merci lol.je gagne mieux ma vie ,puis on est maitre de sont destin :si c’est içi c’est ailleur .bisous. et toi tu es fort anxieuse?mais le contexte du train vie aussi tjr aller plus vite favorise aussi c’est émotions la. Tjr plus .ps:désoler pour les fautes d’orto .c’est en me relisant .tjr vite lol .mais je prends le temps mnt le jeudi me pauser devant ton article .pause syndical.bisous lol.j’étais entreind nétoyer puis pause petit déjeuner en lisant ton article.bisous Héloise.tu nous referas un petit vlog?ca manque aussi.bisous . Un peu de tout.

  3. Ton article est très intéressant et tu abordes ce sujet avec la même vision des choses que moi.
    Ces peurs dont tu parles, qui ne surviennent pas pour nous éviter un réel danger (de mort), sont ce que j’appelle des « peurs poisons ». J’en parle justement dans un article, qui est à mon sens, complémentaire avec le tien 🙂
    https://www.lesfeesdelaconscience.com/surmonter-peurs/

    Merci pour ton article, je te souhaite une belle journée et si le sujet du développement personnel sous une vision spirituelle t’intéresse, n’hésite pas à venir découvrir mon univers, ce serait un grand plaisir de t’y retrouver 🙂

    1. Héloïse

      Hello Juliette ! Merci beaucoup pour ton commentaire. Je viens de lire ton article et effectivement nous avons abordé les choses exactement la même manière 🙂

  4. Cindy

    Hello Heloïse, en lisant le titre de ton article, j’ai pensé au livre d’Elaine Aaron « Ces gens qui ont peur d’avoir peur ». On s’éloigne du sujet dont tu parles dans ton article, car elle parle d’hypersensibilité dans ce livre.
    Je ne sais pas si tu l’as déjà lu mais je te le conseille, il a littéralement changé ma vie, m’a permis de mieux me comprendre, d’analyser ce que je ressentais et de comprendre pourquoi je me sentais différente.
    Je suis en Amérique du Sud pour plusieurs mois et c’est le premier livre que j’ai mis dans ma valise! (Et d’ailleurs avant de partir j’ai acheté le livre « Techniques de visualisations créatrices » en me disant bon je l’emmène au cas où, mais je n’étais pas hyper convaincue et quand j’ai regardé ta vidéo il y a quelques jours, je me suis dit que c’etait un signe, du coup je viens de le commencer 😉 )
    Belle journée!

    1. Héloïse

      Merci beaucoup Cindy. Je n’ai pas lu ce livre mais je le note dans un coin de ma tête 🙂

  5. Audrey fonteyne

    Merci beaucoup pour ces mots dont j’ai réellement besoin en ce moment. J’ai enchaîné 5 années de chômage d’hospitalisation de proche, d’un décès, d’une dépression, d’une erreur de diagnostic, d’une prise de médicaments du coup qui m’a affecté et d’une maladie auto-immune. Cette année j’ai finalement repris u à année de formation à 34 ans et mes peurs sont tellement envahissantes que la plupart du temps je suis paralysée, au point de ne pas trouver de stage pour valider mon année. Mais depuis quelques jours beaucoup de synchronicité me redonne espoir. Je t’embrasse et te remercie.

    1. Héloïse

      Plein de courage et de belles ondes Audrey <3

  6. Devenir Adulte

    Ton article est très intéressant et surtout très vrai. Il est vrai que chaque évènement qui survient dans notre quotidien peut être abordé de différentes manières. J’aime beaucoup ton exemple avec le licenciement qui prouve que tout dépend sur quel point de vue on se base, on peut vivre la même chose mais le vivre de manière différente.

    1. Héloïse

      C’est totalement ça ! Merci beaucoup 🙂

  7. Oriane

    On aimerait échapper à la culpabilité, à la honte, à la tristesse, à la colère, à la douleur. Puisque ce sont des émotions difficiles et désagréables. Mais, elles peuvent être aussi un moteur pour avancer et se connaître. Elles font parfois partie d’un processus. Et éviter ces étapes et jumper directement à la pensée positive c’est aussi renier leur importance.
    Le tout étant de pouvoir rebondir et d’envisager les choses autrement. Parfois, on a besoin d’aller au fond, tout au fond de la piscine, pour rebondir et avoir cet incroyable élan.
    C’est important de s’accorder le temps aux émotions négatives, le temps qu’il faut, à son propre rythme.
    Être trop positif parfois n’est pas bon et permet de se voiler la face. Il y a un moment pour chaque étape. Ce sont des petites morts internes pour mieux renaître.

    1. Héloïse

      Entièrement d’accord avec toi ! Il y a vraiment ce juste milieu à trouver entre « continuer à souffrir » et « penser tout le temps positif ».
      Merci pour ton commentaire 🙂

  8. Pirlot Natacha

    Très bel article. Réaliste. Merci pour ce témoignage ☺️

    1. Héloïse

      Avec plaisir ! Merci Natacha 🙂

  9. Cathy

    Merci Héloïse pour cet article plein de sagesse 🙂

    1. Héloïse

      Avec grand plaisir ! Merci Cathy

  10. Izie

    Punaise…. la révélation…. c’est tellement complètement ça ! Nous avons peur de nos émotions et pas de la situation… tu es un génie
    Formidable article, tout me semble si vrai, si juste.
    Un énorme merci pour ce partage

    1. Héloïse

      Merci beaucoup ! Haha j’ai eu la même réaction que toi. Ce fut une révélation ;D

  11. Mathilde

    Merci pour cet article super intéressant ! Pour ma part, j’ai aussi certaines peurs que je n’arrive pas à dépasser, qui m’empêchent d’avancer, comme certaines diraient qui « bloquent l’énergie »… J’ai beau essayer d’en rechercher les origines pour tenter des les dénouer, rien n’y fait… Eh bien, parfois, ma solution est « tout simplement » d’avoir le courage de sauter le pas, sans trop réfléchir, en me faisant confiance (ça paraît simple, mais c’est terriblement difficile) : lorsque je redoute une situation, une personne, quelque chose à dire, j’essaie de me prendre par la main, de faire preuve de courage et d’affronter la situation, du mieux que je peux (souvent, avec le cœur qui palpite fort, les mains tremblantes, les jambes flageolantes, parfois la boule au ventre). Parfois, le résultat n’est pas celui que j’attendais (les conséquences différentes, la réaction inattendue, etc.), mais je suis toujours contente d’avoir affronté ma peur au lieu de l’avoir laissé prendre le dessus. Bref, je pense qu’à un moment, rien ne vaut l’action et la mise en pratique pour transcender quelque chose qui nous effraie. J’ai constaté à travers mon expérience que que la meilleure façon de chasser une peur, c’est de l’affronter avec pragmatisme 🙂

    1. Héloïse

      Totalement Mathilde. Je pense que c’est une des meilleures façons d’affronter ses peurs 🙂 bravo à toi

  12. Charlotte

    coucou heloise tres bel article aussi , qui donne envie de réfléchir et d agir et de changer sur beaucoup de points … i ly a pas longtemps j’ai vu passer ton classement du moment au niveau des lectures , pour débuter la spiritualité mais je ne retrouve pas .. tes coups de coeur d il y a une semaine … 🙂 bientôt

    Charlotte

    1. Héloïse

      Hello Charlotte. merci beaucoup. va dans le menu « ma bibliothèque » sur le blog. IL y a la liste de mes « incontournables » 🙂

    1. Héloïse

      Merci Benjamin 🙂